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jeudi 02 janvier mis à jour le 02/01/2025 à 8H06
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Envie de faire passer votre engagement écologique à la vitesse supérieure en 2025 ? Et si vous questionniez vos habitudes de vacances, pour compléter les écogestes que vous faites déjà très bien au quotidien !
Un troc gourmand par-ci, un achat qu’on ne fait pas par-là… Parce que le plus difficile, c’est souvent de savoir par quoi commencer, nous avons sélectionné pour vous 9 idées de « green résolutions » (niveau facile à expert) qui limitent l’empreinte carbone de vos vacances au ski… un peu, beaucoup, à la folie !
Alors ? Quelle(s) résolution(s) allez-vous tenter de tenir cette année ? On se donne rendez-vous le 31 décembre pour faire le bilan (calmement, en se remémorant chaque instant).
Commencez par faire du troc gourmand ! Un peu moins de viande, un peu plus de légumes, des produits qui viennent du coin : il n’en faut pas plus pour réduire les émissions de CO2 attribuables à votre alimentation pendant vos vacances (en moyenne : 8% de l’empreinte carbone totale d’une journée au ski / 3ème source d’émission après le transport et l’équipement).
1. Niveau facile : trinquez local
Réservez votre soif de découverte des bières belges à votre prochain séjour bruxellois ! Pendant vos vacances aux Arcs, préférez une bière locale à l’heure de l’après-ski : l’IPA « Retour d’est » de la micro-brasserie Les Névés par exemple, ou la session pilsner « Free Rider » de la Brasserie du Petit Saint Bernard (pour n’en citer que deux, l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé ; à consommer avec modération, comme toujours !).
2. Niveau initié : snobez le camembert sur le plateau de fromages
Pas facile, c’est vrai. Surtout si vous êtes Normand·e. Courage ! Vous pourrez de nouveau céder à votre péché mignon dans quelques jours, quand vous serez de retour « au pays ». En attendant, bousculez les habitudes de votre palais délicat de quelques spécialités locales : un beaufort AOP aux notes de noisettes made in Bourg-Saint-Maurice par exemple, ou une tommette de chèvre en direct de la ferme Rullier.
3. Niveau expert : mangez une fondue aux cèpes plutôt qu’une raclette
On le SAIT que vous partez en vacances au ski en grande partie pour la montagne de fromage que vous allez pouvoir « dégommer » au cours de la semaine. Mais plutôt que de manger raclette sur raclette, optez de temps en temps pour une fondue aux cèpes (sans supplément charcuterie). Un effort délicieusement indolore, promis !
Repensez la manière dont vous vous équipez pour dévaler les pistes. Où et comment sont fabriqués vos skis ? Vos chaussures ? Votre veste en GoreTex ? Vos chaussettes ? En optant pour des produits plus durables, vous pourriez limiter considérablement les émissions de CO2 occasionnées par votre équipement (en moyenne : 16% de l’empreinte carbone totale d’une journée au ski / 2ème source d’émission après le transport et avant l’alimentation).
1. Niveau facile : achetez du neuf, mais privilégiez les marques écoresponsables
Dans certains cas, le neuf reste une bonne idée. Par exemple si vous êtes soigneux·se et que vous savez faire durer vos affaires ; ou si vous utilisez votre matériel très fréquemment (moins cher d’acheter que de louer). Optez alors pour des marques écoresponsables, engagées dans le développement de produits durables (comme Picture par exemple).
2. Niveau initié : achetez votre matériel de glisse en seconde main
Skis, snowboards, vestes, pantalons, sous-vêtements techniques… On trouve de tout sur le marché de la seconde main ! Privilégiez les produits en bon état ou très bon état, idéalement de marques écoresponsables, et vous pourrez les embarquer dans votre valise pendant de nombreuses années. Parfait si vous skiez une ou deux fois dans l’année, ou si vous souhaitez investir dans des pièces de qualité sans avoir les moyens d’acheter du neuf.
3. Niveau expert : louez votre matériel de glisse (skis, vêtements…)
Là, vous vous attaquez à la base du problème : un produit qui n’est pas acheté est un produit qui n’a pas besoin d’être fabriqué ! En louant vos skis, votre snowboard, voire votre tenue de ski, vous participez à la préservation des ressources nécessaires à leur conception. Idéal si vous skiez une ou deux fois par an (la planète et votre porte-monnaie vous diront merci).
Vous hésitez entre louer et acheter votre tenue de ski ? On vous aide à choisir la solution la plus adaptée à votre profil.
Verdissez les kilomètres qui vous séparent de votre lieu de vacances. Car le « champion » toutes catégories de l’émission carbone, c’est évidemment le transport : à lui seul, il est responsable de 52% de l’empreinte carbone d’une journée au ski ! Pour faire baisser votre bilan carbone « à la folie », il va donc falloir s’attaquer à ce qui se passe bien avant de chausser vos skis (et bien après les avoir rapportés chez le loueur de matériel).
1. Niveau facile : partez longtemps plutôt que souvent
Vous avez l’habitude de partir en vacances 20 jours dans l’année ? Luttez contre votre tendance à la bougeotte : plutôt que de réserver cinq courts-séjours de quatre jours chacun (et passer la moitié du temps sur la route, soyons honnêtes), posez-vous vraiment deux fois 10 jours, voire une fois 20 jours au même endroit. Prenez le temps, visitez, reposez-vous, testez des activités, régalez-vous au sens propre comme au sens figuré. Et faites des économies au passage (l’essence et le péage, ça coûte cher…).
2. Niveau initié : jouez à vous fixer des limites géographiques
On vous fait confiance pour ce qui est des règles du jeu : ne jamais partir à plus de 1000 km de la maison ? Partir à moins de 100 km au moins une fois sur deux ? Partir uniquement dans des destinations touristiques accessibles en train, sans limite de distance ? À vous de décider !
3. Niveau expert : choisissez le moyen de transport avec le meilleur rapport praticité / écoresponsabilité
En fonction de là où vous vivez et des personnes avec qui vous partez, ce pourrait être : le train (et les autres solutions de transports en commun comme le bus, l’autocar…), la voiture (bien remplie, avec votre tribu ou des covoitureurs), le vélo (soyons fous !)… N’hésitez pas à utiliser la plateforme Go Les Arcs pour comparer vos options (empreinte carbone, coût, durée du trajet, correspondances, services etc.).
Compliqué, les vacances au ski en train ? On vous aide à vous mettre sur les rails !
Eh oui : l’hébergement touristique est responsable de 4% de l’empreinte carbone d’une journée au ski (4ème source d’émission carbone en moyenne, après le transport, l’équipement et l’alimentation).
D’où l’importance de choisir un hébergement récent ou rénové, bien isolé. Et de maintenir la température aux alentours de 19°C durant votre séjour (pas d’effet sauna ni de cryothérapie : on n’abuse pas du chauffage et on pense bien à fermer les fenêtres après avoir aéré). Évidemment, on éteint les lumières au moment de partir skier (c’est pas Versailles ici !), on trie ses déchets, on n’abuse pas des douches à rallonge… Bref : on fait exactement comme à la maison. Facile !
Calculez votre empreinte carbone (et comparez votre résultat à l’empreinte carbone moyenne d’une journée au ski). Alors, vous faites mieux ou moins bien ?
