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lundi 25 novembre mis à jour le 25/11/2024 à 8H06
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Souvent considérées comme un rempart naturel, les Alpes ne sont cependant pas infranchissables. Par la présence des cols du Petit-Saint-Bernard, du Bonhomme et de l’Iseran, la vallée de Haute-Tarentaise regroupe d’importants lieux de passage depuis la Préhistoire. Dès l’Antiquité, le col du Petit Saint-Bernard constitue un trait d’union entre les populations alpines locales. Lors de la conquête romaine, l’Empereur Auguste termine l’aménagement de la voie romaine. Troupes, souverains, pèlerins, marchands, banquiers ou colporteurs se croisent sur les routes tarines. À la fin du Moyen-âge, le Comté de Savoie contrôle cinq cols cruciaux, dont le Petit et le Grand Saint-Bernard.
Les tarifs et les jours des visites sont présentés sur Ma semaine aux Arcs ou en Offices de tourisme.
Le Quartier des Alpins à Bourg saint Maurice a hébergé Les Diables Bleus du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) jusqu’en 2012. Ce lieu de mémoire permet de découvrir la vallée de Haute Tarentaise et les ouvrages de défense construits pour protéger et contrôler les voies de communication vers l’Italie. Une occasion de découvrir le passé militaire local avec son organisation, la construction des fortifications, les combats et les hommes qui ont donné leur vie pour notre liberté et la paix.
« Je m’appelle Francesco Séconi. Né à Vicenza, j’ai traversé les Alpes en 1889, pour trouver du travail en France. À côté de Bourg Saint Maurice, les forts étaient en pleine construction et j’ai été rapidement embauché. En prenant mon poste, j’ai été ravi de retrouver un bon nombre de mes compatriotes venus de différentes régions d’Italie. Le travail était harassant, les journées interminables, par tous les temps des milliers de tonnes de ferraille et de béton ont été utilisés. Finalement je suis resté en France, je m’y suis installé et j’ai fondé une famille. »
La construction et l’architecture des forts vont s’adapter à l’évolution constante de l’artillerie.
Quelques dates clés de ces bouleversements technologiques :
1858 : L’invention du canon rayé permet l’augmentation de la puissance, de la précision et le doublement du poids des projectiles.
1873 : L’adoption du chargement par la culasse permet la modernisation d’anciennes pièces en bronze comme le 138 de Reffye. Il est présent dans la plupart des forts.
1877 : Adoption du nouveau canon en acier 155 de Bange. Portée : 9 km.
1878 : Adoption du nouveau canon en acier 120 de Bange. Portée : 8 km.
1885 : Adoption d’un nouvel explosif, «la mélinite», dans les obus-torpilles. Dix fois plus puissant que la poudre, il impose le renforcement de certaines fortifications avec du béton spécial.
1897 : Adoption du canon de 75 à tir rapide. Son frein hydro pneumatique révolutionnaire permet d’absorber entièrement le recul de la pièce.
En 1913, les batteries de Courbaton et des Têtes sont construites.
En 1937, face à la montée du fascisme et du nazisme, deux routes stratégiques sont alors réalisées pour le ravitaillement en hommes, en vivres et en munitions : l’une à partir de Peisey-Nancroix et l’autre venant de Hauteville-Gondon. Elles sont réalisées par des ex-combattants de la guerre civile d’Espagne. Le nom de “Route des Espagnols” subsiste encore aujourd’hui pour celle de Peisey-Nancroix.
Il est le principal moyen de communication entre 1874 et 1914. Il sera encore utilisé après l’arrivée du téléphone lors de la Seconde Guerre mondiale. La transmission des messages se fait en utilisant le code morse (inventé en 1832). Les impulsions lumineuses sont produites par une lampe munie d’un volet occultant. En réception on utilise une longue vue.